On lui a longtemps préféré la Côte d’Azur, son eau bleue et ses plages impeccables, mais aujourd’hui Marseille a gagné ses lettres de noblesse et peut rivaliser la tête haute avec Nice ou Cannes. Certes elle n’a pas la majesté de ces villes aisées dont le bord de mer donne à voir des hôtels somptueux où le luxe est de rigueur. C’est d’ailleurs peut-être pour cela que la Cité Phocéenne fascine : elle offre ce qu’elle a, sans prétention et dans son intégralité. A Marseille on est avant tout marseillais, d’où qu’on vienne et quel que soit le quartier où l’on vit. Dès lors, on prend Marseille comme un tout, et on l’aime telle qu’elle est : multiple, bigarrée, bordélique, criarde, mais aussi chaleureuse, accueillante, souriante et si inimitablement belle !
La plage des Catalans
Sur les plages marseillaises, comme sur le Vieux Port ou dans le Panier, comme au cours Julien ou sur l’avenue du Prado, on ne fait de chichis. Que les gens viennent, on les accueille avec plaisir, mais on ne leur donnera que ce que l’on est, on a rien à prétendre d’autre que ce que l’on vit tous les jours, avec douceur, avec ferveur, avec passion mais aussi et surtout avec le cœur. Alors quand vous longerez la Corniche Kennedy (ici on dit simplement la Corniche), vous trouverez d’abord la plage des Catalans, la première plage publique, celle du centre-ville, accessible en bus (le 83 depuis le Vieux Port ou le 54 depuis la Préfecture). Là c’est le tout-Marseille qui vient se baigner, celui qui n’a pas le permis et qui mène ses enfants profiter des flots, celui qui joue au beach-volley, celui qui ne rougit pas de se retrouver juste à quelques mètres du très fermé Cercle des Nageurs Marseillais, connu pour ses stars internationales (Florent Manaudou, Camille Lacourt ou encore Mehdi Metalla).
Le Vallon des Auffes
Un peu plus loin, c’est le Vallon des Auffes, un petit port qui ressemble à une carte postale, tant son décor est typique et semble ne pas avoir changé depuis un siècle au moins. On s’y baigne en plongeant de du haut ou de bas la digue qui sert à freiner les courants qui risqueraient de gêner la sortie des petits bateaux de pêcheurs (les pointus) que l’on y voit encore ancrés. Au Vallon comme on l’appelle communément, il n’y a pas de plage, mais il y aune petite buvette fort sympathique, où les minots qui viennent y patauger dans cette minuscule piscine improvisée peuvent acheter une glace à l’eau quand il fait chaud. Au Vallon des Auffes, il n’est pas rare de voir débarquer des groupes de touristes attirés moins par le bord de l’eau que par des adresses parmi les plus connues des gastronomes venant à Marseille : l’Epuisette et chez Fonfon, sans oublier le plus populaire Chez Jeannot, qui dispose d’une terrasse qui domine le port.
L’anse de Malmousque
Plus loin encore, c’est l’anse de Malmousque, un autre petit port, dominé par une gigantesque affiche, aujourd’hui à la gloire d’une compagnie de transport maritime et qui, il y a 10 ans encore, arborait un portrait de l’enfant du pays devenu star internationale, Zinedine Zidane. A Malmousque on trouve deux plages, mais elles sont plutôt fréquentées par les papés et les mamées du coin, qui viennent y papoter tout en laissant leur peau brunir au soleil toute l’année. Parce que Malsmousque ce sont avant tout les rochers : ceux que surplombe le prestigieux Petit Nice Passédat, un restaurant 3 étoiles (et un hôtel étiles!) tenu par un maître de la gastronomie marseillaise, comme ceux qui se situent sous la caserne de la Légion Etrangère, où l’on dit que les légionnaires blessés viennent reprendre des forces. Là on s’assied à même les rochers, parfois pointus, mais l’on bénéficie d’un point de vue fantastique sur les îles du Frioul, qui semblent à portée de brasse. L’eau y claire et belle, et l’on y vient aussi avec sa bouteille dans son sac à dos, pour boire l’apéro avec ses amis.
La plage du Prophète
Si l’on poursuit son chemin le long de la Corniche on trouve une autre plage très populaire : la plage du Prophète que l’on surnomme plus sobrement Le Prophète (on dit : on se retrouve au Prophète ?). Elle est, en journée, plutôt fréquentée par les familles parce qu’elle offre aux plus petits un bassin protégé des flots par une digue. Là les plus jeunes peuvent jouer dans une mer qui arrive tout juste aux chevilles de leurs parents. Les plus aventureux, eux, peuvent aller se baigner là où l’eau est bercée par les vagues. Mais on l’apprécie surtout parce qu’elle est grande, que l’on peut y pique-niquer en famille et que l’on peut jouer au ballon sans déranger qui que ce soit. En fin de journée, les familles s’y retrouvent, dressent leurs tables et c’est l’heure de l’apéritif, grande institution marseillaise ! La nuit, comme elle est ouverte, et y retentit souvent le son des djembés, et l’on y entend parfois jusqu’à très tard les rires des plus jeunes, venus pour profiter du temps clément, entre eux.
Les plages du Prado et l’Escale Borely
Plus loin, on arrive aux plages du Prado, les plus populaires de Marseille, parce qu’elles offrent un grand espace. Les plages en elles-mêmes ne sont pas les plus belles de la côte, mais on on peut s’y reposer sur les esplanades de verdure aménagées entre le bord de l’eau et la route. Là les amateurs de cerf volant rivalisent de techniques et de couleurs, les joueurs de football se livrent à des compétitions dignes de celles que l’on voit au stade Vélodrome et les familles se posent à l’ombre des arbres. En longeant les plages, on arrive à l’Escale Borely, ce lieu où l’on vient se promener en toute saison, pour longer la mer et profiter du ciel bleu, et où l’on peut déjeuner dans l’un des restaurants qui font face à la Méditerranée. Plusieurs plages ont été aménagées et aux beaux jours, on peut s’installer sur l’une des plages privatisées par les restaurants locaux, louer un transat et commander une bouteille de rosé bien frais à déguster entre amis, avec modération bien sûr !
La plage de la Pointe Rouge
Après l’Escale (c’est son nom si vous souhaitez parler comme un marseillais), on peut poursuivre sa promenade au bord de l’eau, passer le skate parc qui a fait la fierté des riders marseillais pendant des années, pour arriver, à pied ou à bord du bus 19 (systématiquement bondé les jours d’été mais dans lequel il y a toujours une place pour tout le monde, surtout une famille !) à l’une des plus grandes plages publiques de Marseille : la Pointe Rouge. Là on est en famille, pour de bon ! On peut manger un cornet de sardines grillées ou s’installer pour déguster un loup entier, ou tout simplement une glace quand il fait trop chaud pour manger quoi que ce soit d’autre, mais surtout on peut laisser les enfants aller se baigner seuls, puisque la mer avance, toute marseillaise qu’elle est, lentement jusqu’aux bouées qui délimitent l’espace réservé aux baigneurs. Plus loin, ce sont les véliplanchistes qui sont rois, mais aussi les amateurs de canoë et, un peu plus loin encore sur la côte, les propriétaires de bateaux qui ont la chance d’avoir un anneau à la Pointe Rouge. D’ailleurs c’est là aussi qu’arrive le bateau affrété par la RTM (la Régie des Transports Marseillais) qui, partant du Vieux Port, emmènera qui le veut jusqu’à la plage, en bateau.
La plage du Mont Rose
Cette plage est très agréable car elle est situé dans les rochers des Calanques de Marseille.
La plage du Mont Rose est facile d’accès en Bus (19) ou en Voiture. Prendre le bus 19 et aller jusqu’au Terminus Madrague de Montredon.
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Félicitation !