Le nouveau long-métrage de Rémi Lange « L’œuf dure » sera programmé au Cinéma « Les Variétés » de Marseille la semaine du 28 août 2019, jour de sa sortie nationale.
Après « Omelette » et « Les Yeux brouillés », Rémi Lange poursuit son œuvre autobiographique avec un troisième volet déjanté intitulé « L’Œuf dure ». « Filant la métaphore ovifère, Lange s’attaque ici au processus complexe de la gestation pour autrui » (Hétéroclite). L’histoire, dans l’air du temps, est simple et drôle… Un homme de 48 ans commence un journal filmé avec deux caméras HD. Un jour, lors d’un casting, il rencontre Dino, un jeune artiste qui tombe immédiatement amoureux de lui. Peu après leur rencontre, Dino annonce à Rémi qu’il veut un enfant. La difficulté est alors de trouver une femme qui accepte à la fois de leur faire cet enfant… et d’être filmée, de la rencontre à l’accouchement ! Ce septième long-métrage de Rémi a été tourné en 2017 dans les calanques de Sugiton et dans différents lieux de la cité Phocéenne. À peine pondu en mars 2018, “L’œuf dure“ est présenté quotidiennement dans le cadre de l’exposition Quel amour ?! au Musée d’Art Contemporain de Marseille (mai-septembre 2018) puis est projeté le 25 novembre 2018 au MK2 Beaubourg de Paris dans le cadre du festival Chéries- Chéris, qui qualifie alors le film d’ « hilarant » dans son catalogue. Les réactions de quelques cinéastes présents dans la salle du MK2 Beaubourg sont dithyrambiques… « J’ai adoré ! Quelle drôlerie, tant d’amour, quelle poésie, quelle invention, on y croit ! » (Antoine Desrosières). « Tu es très drôle et tes deux acteurs sont formidables, ils crèvent l’écran. » (Philippe Valois). « J’ai beaucoup aimé ton film et beaucoup ri aussi !!! Bravo !!! » (Brigitte Sy). « C’est très, très drôle : j’ai ri tout le long du film. Deuxièmement, c’est un exercice magistral de formalisme. La frontière entre réalité et fiction et celle entre le vrai et le faux m’intéressent beaucoup depuis des années, et je n’ai jamais vu la question abordée aussi intelligemment au cinéma. » (Peter Friedman). A la veille de la sortie nationale le 28 août, l’accueil médiatique du film est plus que prometteur : « Le propos est caustique, drôle, et d’une belle intelligence (….). Voilà donc un film absolument jubilatoire, d’une poésie très touchante qui rend hommage à toutes les formes de différences dans notre société. » (Avoir-Alire https://www.avoir-alire.com/l-oeuf-dur-la-critique-du-film). Bande-annonce du film : https://youtu.be/qyjBtp4Lvkg
Rémi Lange
« Infatigable expérimentateur de cinéma, il est l’auteur de 17 films dont 8 longs primés à travers le monde (…). Son ton et son style ont participé à l’émergence de la contre-culture cinématographique. » (cinemabrut.com).
Rémi est connu pour ses deux journaux filmés « Les Yeux Brouillés » (1999) et « Omelette » (1993-98). Ce film devenu culte, après avoir été diffusé sur CANAL+ en 1999, est entré dans la collection du Musée National d’Art Moderne Centre Georges-Pompidou et a été étudié dans les universités comme l’un des journaux filmés majeurs de l’histoire du cinéma. Mais Rémi est également l’auteur de plusieurs films sortis en DVD, diffusés à la télévision ou en festivals, aussi bien en France qu’à l’étranger. Ainsi, entre 2001 et 2009, Rémi réalise quelques courts-métrages dont deux films déjantés pour la Nuit Gay de CANAL+, « L’Invasion des Pholades Géantes » (2002) et « Cake au Sirop de Cordom » (2005), deux moyens-métrages diffusés sur Pink TV, « The Sex of Madame H » (2005) et « Devotee « (2008) sur les handicapés homosexuels. Ce dernier a reçu une Mention Spéciale au Festival IGLFF de Barcelone en 2008. Pendant la même période, Rémi réalise aussi trois longs-métrages de fiction : « Tarik el Hob » (2003), le premier film sur l’homosexualité et l’Islam, qui reçoit le Freedom Award au festival Outfest de Los Angeles 2003 et qui sort en salle à New York en 2003. Ce film bénéficie d’une sortie DVD en France, Israël et Allemagne. En 2004, Rémi tourne « Mes Parents », un pastiche de film d’horreur avec Manuel Blanc. En 2009, dans « Partir », avec Jean-Jacques Debout, il raconte l’histoire d’un jeune Tunisien qui arrive en France pour tourner dans un film. Les films tournés entre 2001 et 2009 ne sont pas ouvertement autobiographiques mais gardent toujours un rapport ambigu avec la réalité et une esthétique décalée qui évoque le faux documentaire. En 2013, Rémi se voit confier la bande-annonce du 4ème festival Écrans Mixtes de Lyon. Cette collaboration est déterminante pour lui car le directeur du festival lui fait rencontrer en janvier 2014 le jeune chanteur Thomas Polly. Le coup de foudre artistique est immédiat : un mois après débute le tournage de « Le Chanteur ». Ce sixième long-métrage reçoit le Prix du Jury au Festival In&Out de Nice mais aussi le Grand Prix au FFAA de Joyeuse qui a pour président d’honneur Jean-Pierre Mocky. Lors de sa sortie en salle en janvier 2016, la critique est unanime… Télérama relève l’ « enthousiasme » qui se dégage du film, précisant que « Rémi Lange [y] rend un bel hommage à l’irréalisme poétique cher à Paul Vecchiali », tandis que Positif et Le Monde évoquent l’aspect documentaire qui frise le baroque. D’autres critiques soulignent son aspect « militant », comme le Nouvelobs, ou sa « nouvelle lecture du monde du cinéma » (Jeune Cinéma). Les Inrocks parle d’un film « émouvant et troublant (…) [qui] dégage une émotion sincère (…) » et souligne que « Thomas Polly est étonnant ». Dans le livre Capsules recensant les meilleurs films de 2016, « Le chanteur » se retrouve classé parmi les 73 films retenus. Les auteurs de cet ouvrage encensent le film : « Rémi Lange s’adresse à tous, et son nouveau film a quelque chose de franchement populaire, un côté Jacques Demy, naïf mais jamais niais, susceptible de rencontre un vaste écho (…). Lange nous touche avec ces personnages tordus, excentriques, forts et fragiles, dont il sait montrer la beauté. » Après avoir réalisé L’œuf dure en 2017-2018, Rémi Lange tourne Prouve que tu es gay, un documentaire de création sur les réfugiés LGBTI africains en demande d’asile politique (sélectionné au festival Ecrans mixtes 2019). Aujourd’hui, il prépare son neuvième long-métrage (co-écrit avec Philippe Barassat), une comédie populaire grinçante entre Nuit d’ivresse et Grosse fatigue intitulée Les plus grandes actrices du monde… Arielle Dombasle a accepté d’incarner le rôle principal de ce film.
http://remilange.blogspot.fr
FILMOGRAPHIE
ADRIANO DAFY
Adriano Dafy est né en 1996 à Antananarivo, Madagascar. Passionné depuis tout jeune par la poésie, le théâtre, la danse et le dessin, il emprunte d’abord une voie qui correspond aux désirs de son entourage : l’informatique. Très vite, il se recentre sur ce qu’il a toujours aimé : l’art et la nature. Mais, c’est à l’École supérieure d’art & de design Marseille-Méditerranée, située dans le campus de Luminy, au cœur du massif des Calanques, qu’il s’épanouit réellement en découvrant de multiples médiums (peinture, photo, vidéo) et surtout grâce à la performance artistique.
Après avoir fait ses premiers pas en tant qu’acteur dans L’œuf dure de Rémi Lange fin 2017 et début 2018 (tourné à Marseille et Paris), il pratique le théâtre dans le cadre d’une compagnie constituée d’étudiants du campus de Luminy.
Puis il crée des performances-shows à Aix (performance de l’artiste Lawrence Malstaf intitulée Shrink) et Marseille, notamment avec le collectif Ornic’Art implanté à la Friche Belle de Mai. Grâce à ce collectif, il participe fin février 2019
à l’événement Do not disturb à l’Hôtel Ryad de Marseille, où chaque chambre donne naissance à un rêve…
Instagram : dinosmosis
FILMOGRAPHIE
2018 L’œuf dure (LM – sortie cinéma)
Félicitation !