Originaire d’un petit village de la Picardie, Verner découvre la photographie grâce à sa mère. Il se rappelle des plantes et des paysages qu’elle aimait prendre en photos. Dans les années 80, il se passionne pour David Hamilton qu’il admire beaucoup.
Verner déclare : « c’est une grande découverte. J’aime et respecte son travail. Pour cela je m’interdis de reproduire son >
Sur les conseils de son professeur d’arts plastiques, Verner présente au baccalauréat un projet de photos d’abats d’animaux en macro. Le jury y voit la représentation d’un paysage coloré, il décroche la meilleure note en arts plastiques et en histoire de l’art. Il poursuit son cursus par des études en architecture d’intérieur à Créapole Esdi Design&Management Paris 1er, où il se spécialise dans la scenographie.
Il exerce dans ce domaine pendant plusieurs années avant d’être recruté par Hugo Boss, puis Kenzo. Il fréquente le monde de la mode pendant 4 ans. Un matin, il décide de quitter cette « vie déjà écrite » pour une nouvelle aventure. C’est en Polynésie Française qu’il retrouve une qualité de vie et une joie de vivre : « Je découvre l’humanité de ce pays. On est à la création d’un peuple. »
Verner tombe amoureux des îles du Pacifique où il s’installe : « comme les peintres Gauguin et Matisse au 19ème et 20ème siècle. Il se concentre sur l’objet de son désir : Mettre en valeur les hommes beaux et athlétiques de Tahiti. Ces tahitiens musclés sont généralement photographiés dans des univers chaotiques, hôtels abandonnés, entrepôts ou garages où l’érotisme fait partie de la vie quotidienne, une partie du rite de passage d’un jeune homme à l’âge adulte. »
De son travail, Verner explique que « c’est la mise en valeur de l’homme qui fait le contraste avec le décor chaotique. Certaines personnes me demandent pourquoi je ne prends pas en photo mes modèles sur de belles plages. Pour moi, c’est comme si l’on mettait ensemble une Lamborghini et une Ferrari. Le regard se perd dans cette représentation de la beauté et toutes deux perdent leur valeur.
Une photo doit être réfléchie. Mon appareil est un outil. Je suis comme un peintre avec son pinceau. Je suis photographe et pas reporter. Je ne prends pas une multitude de photos pour finalement n’en garder que 2.
Avant un shooting, je regarde et analyse les photos de mes candidats. Puis, une histoire me vient, des sensations, des émotions. Je les écris. J’en parle avec mes modèles. Je les connais. J’ai besoin d’être proche d’eux afin de créer l’histoire.
Ce que j’ai connu et vécu dans ma vie fait mon travail d’aujourd’hui. Petit à petit, je me suis perfectionné et je continue à apprendre tous les jours.
Aujourd’hui, Ruven Afanador, Francois Rousseau, Jean Baptiste Mondino ou Olivier Ciappa m’inspirent. J’aime leur travail comme celui de David Hamilton. »
Verner ressent le besoin de regarder le travail des autres, leurs approche de la lumière, le traitement des muscles et les poses des modele. « On ne peut progresser sans regarder ce qui ce fait autour de nous à moins de penser bien entendu que nous sommes au summum, ce qui n’est pas mon cas. »
Aprés le succés de son exposition à Las Vegas, Verner Degray expose sur Hollywood Blv à Los Angeles. La qualité de son travail lui vaut le titre de meilleur photographe 2015 et 2016 USA par « Advocate magazine » puis, il expose à San Diego, Palm Springs, Tijuana et obtient le titre de meilleur photographe 2017.
Aujourd’hui, Verner à posé ses valises dans le sud de la France, sur la cote d’azure qu’il affectionne particulièrement où de nombreux projets sont en préparation.
Location
Marseille
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